4ème de couverture
472 jours : c’est le temps qu’a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n’espérer qu’une chose : survivre.
Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues.
Quand, à la recherche de l’une d’elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu’un prédateur court les rues de Boston, qui s’assurera cette fois que Flora ne revoie jamais la lumière…
Après le succès du Saut de l’ange, Lisa Gardner, l’un des grands noms du thriller psychologique, se met dans la peau d’une femme pourchassée par son passé, dans une enquête qui nous confronte aux plus insoupçonnables déviances humaines.
« À ne manquer sous aucun prétexte. »
Harlan Coben
Je connais très mal Lisa Gardner : j’ai lu un des ses livres il y a quelques années mais ça n’a pas matché plus que ça…
Depuis, je vois régulièrement ses thrillers en tête de gondole, impossibles à louper avec leur « nouvelle reine du suspense » par-ci ou « la nouvelle reine du thriller a encore frappé » par-là, et je n’arrête pas de me dire qu’il faudrait que je m’y remette.
Aidé par les très bons retours concernant Retrouve-moi, j’ai franchi le pas et j’ai plongé dans la noirceur de… Lumière noire, celui qui se passe avant (même si ça n’a pas l’air de trop gêner si on ne le lit pas).
Oh. Wow. Re-Wow. Mmm. Ah.
C’est par ces cinq phases que je suis passé pendant Lumière noire, habilement résumées par ces onomatopées.
J’ai accroché et j’ai décroché.
Je me suis réaccroché à un moment pour finalement finir éjecté du train, le regardant filer vers sa poussive conclusion.
Donc non, tu l’auras deviné, fin(e) enquêteur.trice que tu es : ça n’a toujours pas matché avec Lisa Gardner.
Ça vient de moi ? Qu’est-ce qui fait qu’au terme de cette lecture, c’est la phrase des Nuls qui m’est venue en tête : « Bien mais pas top » ?
Après un démarrage prometteur et une structure narrative assez forte, alternant entre enquête au présent et retour sur les mois de captivité de notre héroïne, le livre commence à aligner les paragraphes longuets, répétitifs et c’est la lassitude qui vient ponctuer chaque chapitre. Là où j’aurai aimé le fameux : « Ah non, pas possible que j’en reste là ! J’en relis un et je vais me coucher ! », Lumière noire rate le coche et ne se rattrape même pas avec ses personnages de moins en moins attachants au fil des pages……
Encore une fois, suis-je tombé sur le mauvais Lisa Gardner ? Est-ce son style qui ne me convient pas et dans ce cas, pas de souci, y’a trouze mille autres auteur.e.s qui m’attendent dans ma PAL…
Sur ce, belle journée tout le monde !
Lumière noire de Lisa Gardner. Éditions Albin Michel. Paru le 3 janvier 2018.
