4ème de couverture
Quatre amis d’enfance.
Une randonnée au cœur de ce que l’Islande a de plus sauvage.
Un huis-clos d’où surgissent trahisons et secrets.
Réussiront-ils tous à survivre à cette nuit ?
Ils pensaient se retrouver le temps de quelques jours paisibles. Une simple chasse à la perdrix dans les hauts plateaux de l’est de l’Islande… Mais le voyage tourne au cauchemar. Une tempête de neige violente et inattendue s’abat sur eux et les oblige à se réfugier dans un pavillon de chasse abandonné. À l’intérieur, une découverte macabre changera à jamais le cours de leur existence – et de leur amitié. C’est le début d’une longue nuit, où les quatre amis voient ressurgir ce qu’ils ont de pire en chacun d’eux.
***
« Quatre amis, une nuit, tous n’en reviendront pas ».
C’est ce qui est écrit sur la couverture. C’est bien, ça vend du suspense… mais un élément a été oublié : c’est que le lecteur non plus n’en reviendra pas. Soit il sera mort d’ennui à la lecture de ce polar aussi mou qu’une séquence d’action au ralenti dans un épisode de Derrick ou alors il se sera petisuissidé en avalant la page 30 (ou la 14, le degré de tolérance dépend de chacun…)
Étirant (très) péniblement sur 300 pages ce qui aurait pu donner une très bonne nouvelle, à la fois tendue et focalisée sur la psychologie de ses personnages, À qui la faute se révèle rapidement chiant comme un dimanche soir à mater la pluie taper contre une vitre sans double vitrage, alors que le disque est resté bloqué dans la platine sur une chanson de Vincent Delerm qui tourne en boucle : oui, c’est précis mais c’est ma vision de l’enfer.
Délayant à coups de répétitions en pagaille une intrigue qui n’en demandait pas tant, multipliant les réactions WTF d’une bande de personnages antipathiques jusqu’au trognon, Ragnar Jonasson se prend les pieds dans la poudreuse et livre un polar aussi bancal que soporifique. Après la déception de Dix âmes pas plus, et alors que sa trilogie de La dame de Reykjavik m’avait séduit sans retenue, je vais sûrement faire une pause avant de me dégouter totalement de son style.
Et pour répondre à la question posée en couverture, à savoir si Jonson ne serait pas le meilleur auteur de romans policiers à l’heure actuelle : euh…
À qui la faute de Ragnar Jonasson. Éditions La Martinière. Paru le 20 janvier 2023.

Je comprend ton opinion, je suis moi-même totalement déçue et blasée par ce genre de roman écrit à la va-vite ! 🙃
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