ROAD HOUSE de Doug LIMAN – critique

Road House, écrit par Anthony Bagarozzi, Charles Mondry, d’après une histoire de Anthony Bagarozzi, Charles Mondry et David Lee Henry et basé sur le film Road House écrit par David Lee Henry et Hilary Henkin. Réalisé par Doug Liman. Avec Jake Gyllenhaal, Daniela Melchior, Billy Magnussen, Joaquim de Almeida, Conor MacGregor. Disponible sur Amazon Prime depuis le 21 mars 2024.

Dalton, un ancien combattant de l’UFC tente d’échapper à son sombre passé et à son penchant pour la violence, dans ce film d’action bourré d’adrénaline. Dalton se débrouille à peine avec la réputation qui lui colle à la peau lorsqu’il est repéré par Frankie, propriétaire d’un relais routier dans les Keys de Floride. Elle l’engage comme nouveau videur dans l’espoir d’empêcher un gang violent, travaillant pour le patron du crime Brandt, de détruire son bar bien-aimé. Même à cinq contre un, l’équipe de Brandt ne fait pas le poids face aux compétences de Dalton. Mais les enjeux deviennent de plus en plus importants avec l’arrivée de Knox, l’impitoyable tueur à gages. Alors que les bagarres brutales et les effusions de sang s’intensifient, les Keys tropicaux s’avèrent plus dangereux que tout ce que Dalton a pu affronter dans l’octogone.

***

À ma gauche, Patrick Swayze, ses cheveux longs, ses jeans moule-burnes et sa faculté à décocher des high-kicks en citant Kierkegaard.

À ma droite, Jake Gyllenhaal, ses chemises à fleurs, ses pecs et sa passion pour énerver les gens en leur filant des taloches.

Duel au sommet pour savoir quelle version de Road House est la meilleure. 

Celle de 1989, signée Rowdy Herrington, qui sent bon la sueur, envoie du Jeff Healey toutes les 30 secondes et donne le smile parce que Swayze tatane des rednecks à casquette ?

Ou celle de 2024, signée Doug Liman, qui oublie le Missouri, envoie Gyllenhaal briser des coudes sous le soleil de Floride et se paye Conor McGregor en bad guy timbré ?

Patriiiiiick !! Vainqueur sans débat aucun. 

Le Road House de 89 est bas du front… mais très fun. Un détail que son remake a totalement oublié. Et non, le cabotinage et les grimaces de McGregor qui dépassent les limites de la gênance ne sont aucunement fun. Ils ne servent qu’à enfoncer les derniers clous sur le cercueil dans lequel repose honteusement ce machin écrit à la truelle et tapissé de raccords numériques dégueulasses qui feraient passer Torque pour du James Cameron. 

On pourra éventuellement sauver quelques fights qui bénéficient du savoir-faire de Liman mais ça ne suffira vraiment pas à faire oublier les moments de bâillements ou ceux, nombreux, où on se cache les yeux devant le niveau de connerie qui semble avoir été la feuille de route de ce remake à l’allure d’un lendemain de cuite au rhum-coca. 

Pas frais du tout.

Crédits photos et résumé : MGM Studios, AlloCiné.

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