SUR MA PEAU de Gillian FLYNN – critique

4ème de couverture

La ville de Wind gap dans le Missouri est sous le choc : une petite fille a disparu. Déjà l’été dernier, une enfant avait été sauvagement assassinée… Une jeune journaliste, Camille Preak, se rend sur place pour couvrir l’affaire. Elle-même a grandi à Wind gap. Mais pour Camille, retourner à Wind gap, c’est réveiller de douloureux souvenirs. À l’adolescence, incapable de supporter la folie de sa mère, camille a gravé sur sa peau les souffrances qu’elle n’a pu exprimer. Son corps n’est qu’un entrelacs de cicatrices… On retrouve bientôt le cadavre de la fillette. Très vite, Camille comprend qu’elle doit puiser en elle la force d’affronter la tragédie de son enfance si elle veut découvrir la vérité…

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Premier roman de Gillian Flynn, avant Les lieux sombres et Les apparences (au cinéma, le génial Gone Girl de David Fincher), Sur ma peau est une réussite. 

Poisseux et malsain, ce polar psychologique vous agrippe dès les premières pages pour ne plus vous lâcher : porté par un très beau personnage féminin, abîmé dans son esprit et (littéralement) dans sa chair, le roman est, plus qu’une enquête palpitante et blindée de rebondissements, une plongée dans une Amérique tourmentée.

Une Amérique dans laquelle se débattent des personnages fragiles, malades et qui ne semblent avoir trouvé que l’alcool et/ou la drogue comme exutoire à leur passé et à leurs blessures…

Un thriller captivant dont on ne ressort clairement pas indemne et qui plaçait, sans aucune hésitation, Gillian Flynn comme l’une des plus intéressantes plumes à suivre dans ce vaste monde qu’est le roman noir.

Très hâte de découvrir (un peu tardivement…) l’adaptation HBO avec l’excellente Amy Adams dans le rôle principal !

Sur ma peau de Gillian Flynn. Éditions Le Livre de Poche. Paru le 5 mars 2018.